Je me souviens sur l’ile de Ré, de l’odeur si particulière des fenouils sauvages qui flottait le long des chemins.
Au dessus de l’herbe sèche, les grandes ombrelles
d’un vert presque fluorescent
dansaient avec le vent et libéraient un parfum de sel et de soleil.
Je me souviens à l’école des Beaux-arts, avoir dessiné et modelé
tant et tant de ce légume si surprenant, si résistant.
Il m’a fallu pourtant des années avant de le déguster.
Je me souviens des délicieuses salades tièdes
de lentilles, de fenouils et d’oignons rouges
lorsque nous mangions ensemble entre deux ateliers.
« Je me souviens à l’école des Beaux-arts, avoir dessiné et modelé tant et tant de ce légume si surprenant, si résistant. Il m’a fallu pourtant des années avant de le déguster. »
> Ah, c’est étrange, j’ai exactement le même souvenir…;)