La presse

Septembre 2020

L’Union  du 25 septembre

Septembre 2019

L’Union du 19 septembre

Juillet 2019.

L’Union du 30 juillet.

Samedi, l’artiste rémoise Caroline Valette était présente à la réserve des Landes pour la présentation officielle de ses sculptures végétales. A l’occasion d’une balade nature, l’artiste a raconté aux visiteurs, un groupe de dix personnes environ, l’histoire de ses créations. « J’ai rencontré Mathilde à une exposition de mes créations sur les bruyères dans l’Indre et elle m’a proposé de réfléchir à des propositions. C’était il y a un an. Nous avons beaucoup échangé, aujourd’hui je suis impatiente de faire découvrir cela au public. »

Clémence Lambert et Mathilde Rêve sont toutes deux chargées de mission au Conservatoire des espaces naturels de Picardie. Elles ont commenté la balade, ont fait découvrir aux visiteurs des fleurs rares, comme l’œillet couché.

« L’intérêt de faire du land’art et de créer des œuvres en milieu naturel, c’est de les voir évoluer au gré des mois et des saisons. Versigny à cette particularité d’être dans un espace avec de la lande, qui fleurit dans des tons rose-violet, ce qui donne un aspect paysager très particulier. On a vraiment peu l’habitude de voir cela dans la région. Le but est de faire découvrir la réserve sur un côté plutôt artistique. Au conservatoire, nous réalisons de multiples sorties de découverte de la nature et l’occasion de faire rentrer l’art au cœur de la réserve s’est présentée, cela nous permet de faire venir un public différent », confie Mathilde Rêve.

“Créer des œuvres en milieu naturel permet de les voir évoluer au fil des saisons”

Ici, les lettres semblent courir le long d’une clôture en fils barbelés. « Quand je fais du land’art, j’essaie de m’intégrer à l’endroit où je vais travailler, je passe beaucoup de temps à observer. J’avais envie sur cette œuvre de travailler sur la diversité. Les matériaux se sont imposés comme la boule ou la bruyère, les branchages. Chaque lettre mesure entre 2 et 2,50 m. Je suis fière et heureuse de voir la végétation se développer », précise l’artiste.

Une cabane végétale

La seconde œuvre est un peu particulière, « c’est une sorte de cabane, une association d’arbres vivants et de rajouts. J’ai utilisé les branchages et feuillages environnants. Le chèvrefeuille juste à côté commence à pousser le long des pans, j’espère qu’il va fleurir et donner un autre aspect à ma cabane », a conclu Caroline Valette.

Octobre 2019, La lettre d’infos des Conservatoires d’espaces naturels

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Décembre 2018

l’Union (édition de Laon)  du 31 décembre

Septembre 2018

vuduchateau.com du 15 septembre

L’union du 14 septembre 2018 (édition de Laon)

L’Union du 22 juillet

L’Union du 5 septembre 2018 (édition de Laon)

Dernières touches avant le festival de Street-art

Pour la première fois, les journées du patrimoine vont donner lieu à un festival de street art dans les rues de la cité médiévale. Un projet collectif piloté par Caroline Valette.

Caroline Valette présentera une « installation monumentale » rue Châtelaine. Cinq de ses œuvres sont déjà visibles à la chapelle des Templiers

Caroline Valette peaufine les derniers détails avant la grande exposition, intitulée « Laon’Art » dont l’organisation lui a été confiée pour les journées du patrimoine, les 15 et 16 septembre. Depuis juillet, elle travaille en résidence et devant le public dans les jardins de la chapelle des Templiers. Cinq structures ont vu le jour faites de matériaux de récupération : branches, cordages, bouteilles rouges et plantes. Un avant-goût pour les visiteurs, avant que ne soient dévoilées les autres installations du festival.
«Les œuvres ont été pensées pour un très large public. Parfois ce sera du street art pur et dur, d’autres fois ce seront des choses plus graphiques»
Caroline Valette

«  Les cinq pièces présentes à la chapelle des Templiers sont en fait le prolongement d’une œuvre monumentale qui sera installée entre la place du Marché-aux-Herbes et la rue Châtelaine, intitulée «Rouge Verdoyant»  », détaille l’artiste rémoise. «  Dix artistes ou collectifs d’artistes participeront aussi. Eux vont coller des œuvres un peu partout sur le Plateau entre la cathédrale et l’hôtel de ville  ». Des collages originaux réalisés sur le thème de «  la végétalisation poétique de la cité  » et avec comme fil conducteur la couleur rouge. «  Malgré le thème commun, les collages seront très différents les uns des autres. Les œuvres ont été pensées pour un très large public. Parfois ce sera du street art pur et dur, d’autres fois ce seront des choses plus graphiques  », annonce la plasticienne, sans vouloir trop en dire.

Une chose est sûre, si le rouge sera la couleur fétiche de la première édition de ce festival de street art, le vert ne sera pas absent. La troisième partie de l’exposition proposée donnera la part belle à la végétation. Des centaines de petits «  jardins nomades  », comme les appelle Caroline Valette, vont envahir le haut de Laon. Il s’agit en fait de plantes présentées dans des pots colorés, fabriqués là encore avec des bouteilles récupérées. Les espaces verts de la Ville en ont réalisés près de 400, tandis que Caroline Valette en a déjà préparé 200. «  Certaines écoles, le Triangle, l’IME, la résidence Basselet, les chantiers d’activités et l’association l’Arvif en ont aussi réalisés. Il va y en avoir beaucoup, je pense. Nous les installerons un peu partout, au sol, sur les rebords des fenêtres, sur les marches  », assure l’artiste.

Les artistes s’installeront la veille

Les derniers préparatifs auront lieu le vendredi 14 septembre. Ce jour-là, il régnera certainement une ambiance un peu folle en haut de Laon. Tous les participants installeront, en effet, le même jour leurs œuvres dans les rues de la cité : les plantes, les collages et les différentes structures de Caroline Valette, dont l’œuvre monumentale est entreposée pour le moment à la Fileuse, friche artistique de la ville de Reims. Un grand chambardement mais qui devrait donner des couleurs à ces journées du patrimoine.

A savoir

L’exposition intitulée « Laon’Art » sera présentée à l’occasion des journées du patrimoine, les 15 et 16 septembre sur le Plateau.

Caroline Valette, plasticienne rémoise connue pour ses œuvres de « land-art » n’est pas une inconnue à Laon, elle a notamment présenté dernièrement son exposition à la MAL « Objets entre autres choses ».

Les 10 artistes de street art invités à participer au festival présenteront aussi leur travail dans la salle gothique où des ventes seront possibles.


 

conception affiche et carton: C.Valette

L’union du 24 janvier 2018 (édition de Laon)